Récit de Bernard Julien

J'étais élève pilote et je venais de "subir" une initiation voltige.
Marchant sur le tarmac, l'instructeur (Robert Faix) me débriefait, lorsque soudain il s'arrêta et me dit : "Je vais t'expliquer ce qu'est le professionnalisme, réponds à la question suivante : tu es en Stampe, tu passes en vol dos stabilisé, ton passager qui s'est mal brêlé tombe, quelle doit être ta première réaction ?"

Je cogite. Assez étonné de la question.

Je propose tout en ayant conscience de l'absurdité de la chose :

- Je pars en piqué pour essayer de le rattraper ?
- Non.
- Je vérifie mes propres bretelles ?
- Non, tu serai déjà tombé !
- J'envoie un message de détresse ?
- Non
- Je crie, je pleure, je prie... ?
- Non
- ... ?
- Tu corriges l'assiette et tu règles le compensateur parce que le centrage a changé !

Source : Bernard Julien "Pilotes d'Avions Rares"
APAR

La singulière histoire du plus jeune poilu de la première guerre, devenu le plus jeune aviateur et abattu en 1918 à lâge de 18 ans.

L'aviateur Pierre Clostermann, héros de la France libre, est mort hier à son domicile dans les Pyrénées-Orientales. L'auteur du Grand Cirque venait de fêter ses 85 ans.

Né au Brésil, Clostermann rejoint l'Angleterre en 1942. Aux commandes de son Spitfire, puis de son Tempest, il devint l'un des plus grands pilotes de la Seconde Guerre mondiale, un «as», avec trente-trois victoires. A 24 ans, il est rendu à la vie civile : «Les avions bâchés, les escadrilles mortes et les pistes vides. C'était à en hurler», écrira-t-il dans ses mémoires.

Publié en 1948, le Grand Cirque (Flammarion) rencontre un immédiat et énorme succès : 3 millions d'exemplaires vendus dans le monde. Un livre mythique pour tous les passionnés d'aviation.
Député gaulliste, industriel dans l'aéronautique, passionné de pêche, Clostermann était une grande gueule, volontiers provocateur. Il n'aimait rien tant que s'afficher avec Hans-Ulrich Rudel, son égal dans la Luftwaffe.

Lire l'article de Air Actualités consacré au lieutenant-colonel Pierre Clostermann

Un petit livre qui fait énormément rire les professionnels du transport aérien... peut-être moins les clients !!!

Quelques extraits sur la gauche dans la rubrique "L'aviation" (ici et là).

Auteur : Collectif
Editeur : Anne Carriere Eds
Date de parution : 11/1997
Collection Monsieur Bluff et le poste de pilotage
ISBN : 2843370159

Ce soir c'est tempête de neige. J'avais pas regardé la metéo hier soir mais je n'allais pas tarder à le savoir.

Première accroche dans une discussion, brise-glace de secours pour la personne à qui on ne sait jamais quoi raconter, la metéo est (comme le café certainement) un vecteur social.
Petit échantillon :

moi : "Salut"
lui : "Salut"
lui (dans le même souffle) : "T'as vu ce soir ils ont prévu une tempête de neige"

A voir le sourire sur son visage ça ne devait pas être une si mauvaise nouvelle que ça, pas comme une éruption ou une tempête tropicale

moi : "Ah ouais ?"

Et m**de je vais encore rentrer à pieds (le scooter et la neige, c'est comme le whisky et le coca, après on contrôle plus rien ...)

lui : "Ils ont même prévu des rafales à 70 Km/h"

Comment lui expliquer que à Brest avec 70 Km/h on pisse toujours droit, si je peux me permettre ...

moi : "Nooon 70 Km/h, c'est vraiment la tempête alors !"

Les gens avaient l'air heureux aujourd'hui, ça doit être la neige, on sentait que tout le monde avait envie de se souhaiter une "Bonne tempête de neige".

C'est vrai que on l'a vu arriver, il suffisait d'avoir un peu le nez en l'air. Après la bise de ces derniers jours, le vents a tourné à l'ouest et a forci, les pressions sont tombées et les températures sont remontées, il n'y avait plus qu'à attendre la pluie ...

Ce soir en rentrant toujours pas de neige, mais on la sentait, là toute proche, à travers la visière du casque ce n'était déjà plus vraiment de la pluie. Je repensais à mon interlocuteur de ce matin, il avait raison, vivement la neige ...

Le petit monde Mac s'agite depuis quelques jours puisque l'une des applications les plus fameuses de l'année 2005, je veux parler du fameux Google Earth, serait disponible en version béta sur le net.

Simple indiscrétion ou coup marketing, les posseusseurs de Mac vont bientôt pourvoir explorer les fantastiques possibilités de ce soft.
Le seul hic, c'est qu'en attendant la version officielle il faut réussir à se procurer la perle. Après une brève recherche sur Google "Google earth mac os x" on se rend vite compte que tous les liens de téléchargements sont down ...
En attendant je cherche toujours

La porte Caffarelli franchie route de la Corniche, il faut maintenant mettre le cap sur le nord-ouest de l'arsenal. La Penfeld est là, toute proche. Le château et la préfecture maritime sont juste au dessus. À gauche, on aperçoit à peine le toit de la célèbre tour Tanguy. En face, le pont de Recouvrance et son flot de voitures en exil entre les deux rives. Une fois le célèbre édifice traversé par le bas, il ne reste plus qu'à contourner les grands bassins de Pontaniou en rénovation pour trois années, et à escalader une rampe assez raide, pour enfin toucher au but.

Nichée à quelque 25 m au-dessus de l'eau, la « Péninsule des Capucins » se dresse, majestueusement, en face du boulevard Jean-Moulin. Une sorte d'îlot de silence, avec comme horizons le centre ville, le Salou, le môle du viaduc et un morceau du goulet. Au coeur de ce vaste plateau rocheux balayé par les vents frais de ce début d'hiver, la mémoire ouvrière ne s'est pas encore évaporée. Mais elle est davantage présente à l'intérieur des 2,5 ha d'ateliers construits au milieu du XIXe siècle (1840-1860). Si les hommes ont déserté les lieux il y a un an, six machines et un four ont été laissés là par DCN. En souvenir du temps passé.

Toutes ces gigantesques halles couvertes (elles font 150 m de long) ont été expertisées et jugées dans un état assez satisfaisant. Leur entretien et la maintenance sont, désormais, confiés aux Travaux maritimes jusqu'au démarrage du vaste chantier de rénovation. « Auparavant, la Marine se chargera de la dépollution de l'ensemble, explique Jean-Charles Fischer, chargé de mission à l'Amirauté. Nous ne savons pas ce que nous retrouverons dans le sol. Sauf, probablement, tout un ensemble de réseaux électriques, ainsi que les vestiges d'une ancienne abbaye du XVIIIe siècle ».

Une vraie révolution

Tel que le prévoit l'architecte-urbaniste parisien Bruno Fortier, qui a travaillé sur le dossier durant un an, ces ateliers devraient accueillir à terme l'École supérieure d'art de Brest ; un pôle image et son, doté d'un studio et d'une salle de spectacles ; la cinémathèque de Bretagne ; un espace congrès ; des commerces ; et puis un centre d'interprétation de la vie brestoise. « Ce ne sera pas seulement un musée, annonce Annick Cléac'h, vice-présidente de Brest métropole océane chargée de l'urbanisme et des grands projets. Ce sera aussi une très belle vitrine des savoir-faire brestois ».

« L'atelier électricité » mitoyen sera, quant à lui, démoli. Il sera remplacé par un parking souterrain et une grande place ouverte sur la rade. À quelques mètres de là, sur les hauteurs, s'étendra le nouveau quartier d'habitation. Réparti sur 6 ou 7 ha, il longera les rues du Carpont et de Maissin. Le Centre informatique de soutien à la flotte, présent à cet endroit aujourd'hui, devra donc déménager. L'ancienne prison de Pontaniou, à quelques pas en contrebas, devrait, elle, accueillir un centre international dédié aux chercheurs travaillant sur la mer.

Le transfert de propriété de ce site de 12 ha, de la Marine nationale à Brest métropole océane, se fera progressivement, au fil des prochaines années. D'abord les ateliers, puis le reste du plateau. Il faudra, auparavant, se mettre d'accord sur le prix du rachat (l'euro symbolique ou beaucoup plus cher ?). Des négociations ont officieusement commencé entre les élus et le ministère de la Défense. Il faudra aussi que la Marine repense l'arsenal, afin de bien distinguer les Capucins du reste de la zone militaire. De nouveaux murs pourraient ainsi être construits. Des portes actuelles devront sûrement être déplacées. Une vraie révolution. Un nouveau Brest. Mais pas avant 2019-2020.

Source : Ouest-France Yves-Marie ROBIN 15/12/05

STS-114 Shuttle Mission (28 July 2005)

Space Shuttle Discovery was about 600 feet from the International Space Station when cosmonaut Sergei K. Krikalev, Expedition 11 commander, and astronaut John L. Phillips, NASA Space Station science officer and flight engineer, photographed the spacecraft as it approached the Station and performed a backflip to allow photography of its heat shield. Astronaut Eileen M. Collins, STS-114 commander, guided the Shuttle through the flip. The photos will be analyzed by engineers on the ground as additional data to evaluate the condition of Discovery’s heat shield. The scene is over Switzerland.

Vue du parking

Entrée dans le bois de Moncors

Certainement un ours féroce ...

Vue sur les Pré-Alpes (SE)

Vue sur les Pré-Alpes (NE)

Le Village Suisse, au-dessus de Corminboeuf

Retour sur Corminboeuf

Vue de la ferme, au centre du village

Premières neiges sur les tours d'Aï et de Mayen

Mon premier vol passager

Un site à consulter d'urgence :
Le blog de Monsieur le Chien Réflexions vaines et assertions sans fondement d'un contribuable moyen
-> le blog de Monsieur le Chien

Avec une infinie civilité, André Debry, 107 ans, avait reçu Le Monde en juillet, dans sa maison d'Argenton-sur-Creuse (Indre). L'homme vivait pourtant un enfermement douloureux. Ses yeux ne captaient plus que de vagues ombres, ses oreilles un fatigant brouhaha. Ainsi emmuré, l'homme semblait plongé dans ses pensées. Des tréfonds lui remontaient bien quelques bribes. Son cher canon de 155, la fois où il avait croisé les plénipotentiaires allemands venus signer l'armistice, ou le jour où il s'était égaré trop près des lignes allemandes avec une batterie. Mais la flamme vacillait. Même les vers de Victor Hugo qu'il récitait déjà dans les tranchées le lâchaient. "Mon père, ce héros au sourire si doux... Mon père, ce héros au sourire si doux..." Il ne pouvait aller plus loin. "J'avais une idée, mais elle est partie. Je suis désolé." (lire la suite)

Source : Le Monde 9/11/05